Dans Actualités

La Région de biosphère Manicouagan-Uapishka (RBMU) agira à titre d’expert dans le cadre d’un nouveau projet à portée québécoise : la Cohorte Tourisme et biodiversité, réalisée grâce au soutien du ministère du Tourisme (MTO).

S’appuyant sur son expérience reconnue dans la réserve de biodiversité Uapishka, la RBMU accompagnera, pendant deux ans, une cohorte composée de quatre aires protégées ou territoires voués à le devenir :

  • le Conseil de la Première Nation des Innus Essipit pour le territoire de la réserve de biodiversité de la Vallée-de-la-Rivière-Sainte-Marguerite, au Saguenay–Lac-Saint-Jean et sur la Côte-Nord;
  • la Société pour la nature et les parcs du Canada – Section vallée de l’Outaouais pour le territoire mis en réserve des Rivières-Noire-et-Coulonge, en Outaouais;
  • la Première Nation crie de Waswanipi pour le territoire de la réserve aquatique projetée du Lac-Waswanipi, en Eeyou Istchee Baie-James;
  • le Comité de Promotion des Ressources Naturelles de Saint-Elzéar pour le territoire de la réserve de biodiversité du Karst-de-Saint-Elzéar, en Gaspésie.

Grâce à un accompagnement sur mesure – comprenant des formations, des outils pratiques et des échanges entre pairs –, ces territoires seront notamment soutenus dans l’élaboration d’actions en tourisme responsable et durable.

« Ce projet est un pas de plus pour démontrer que le tourisme responsable et durable est un véritable levier au service de la conservation des patrimoines naturel et culturel, en plaçant la collaboration entre toutes les parties concernées au centre de l’action », explique Annie F. Kingston, conseillère experte en tourisme durable à la RBMU.

À terme, l’expérience de la cohorte est appelée à servir de modèle pour outiller les partenaires de mise en valeur d’aires protégées à l’échelle du Québec.

Ce projet s’inscrit dans le cadre de la Stratégie de croissance durable du tourisme 2025-2030 et répond à la cible 3 du Plan nature 2030, laquelle vise à conserver 30 % des milieux continentaux et 30 % des milieux marins et côtiers du Québec, en misant sur la gestion efficace, la représentativité et la connectivité écologique des sites conservés, tout en améliorant l’accès à la nature.