Le centre d’artistes Panache art actuel s’associe à la RBMU pour développer un programme de résidences artistiques en collaboration avec différents sites nordiques inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO. Un premier séjour exploratoire se tiendra du 13 septembre au 1er octobre 2025 au Groenland, en vue d’un partenariat avec le Parc Aasivissuit-Nipisat de Sisimiut. Ce projet est rendu possible grâce au soutien du ministère des Relations internationales, du Conseil des arts du Canada et du Conseil des arts et des lettres du Québec.
Un projet à l’intersection de l’art, du territoire et de la science
Depuis 2024, Panache art actuel et la RBMU travaillent conjointement à la mise en place de résidences de recherche et de création en milieu nordique. La première initiative a vu le jour à la Station Uapishka — infrastructure de recherche située au Québec et cogérée par le Conseil des Innus de Pessamit et la RBMU — où des artistes autochtones et allochtones se sont réunis autour d’un dialogue fécond entre art, territoire, mémoire et savoirs scientifiques. Dans la continuité de cette expérience, un comité de réflexion autour des résidences artistiques en milieu nordique a été formé lors de Sisimiut II, une conférence organisée par la RBMU et réunissant le réseau de coopération nordique NORA (Nordic Atlantic Cooperation). C’est à cette occasion que la direction du Parc Aasivissuit-Nipisat de Sisimiut, a exprimé son intérêt pour la démarche et invité l’équipe de Panache art actuel et de la RBMU à réaliser un séjour exploratoire au Groenland en septembre 2025. Cette mission exploratoire sera menée par Julie Godin (directrice, Panache art actuel), Catherine Arsenault (coordonnatrice artistique, Panache art actuel) et Evelyne Roy (conseillère principale, RBMU). À l’issue de ce séjour, l’équipe souhaite proposer un modèle de résidence d’artistes qui pourrait être adapté et appliqué à l’ensemble des membres du réseau NORA.
À propos de Panache art actuel
Unique centre d’artistes autogéré sur la Côte-Nord, Panache art actuel privilégie les propositions de recherche et de création qui abordent les singularités spécifiques à son territoire. Il priorise les démarches artistiques audacieuses et la recherche. Le centre se veut une plate-forme permettant le dialogue entre l’artiste et la population, une réflexion sur le vivre ensemble, la grandeur du territoire, sa nordicité et ses paradoxes.
À propos de la Région de biosphère Manicouagan-Uapishka
Manicouagan-Uapishka est une désignation internationale de l’UNESCO depuis 2007, mais avant tout, une volonté du milieu local qui a germée dès 2002. Elle fait partie d’un réseau composé de 4 sites au Québec, 19 au Canada et plus de 700 dans le monde. Ses projets touchent la biodiversité et le climat, la recherche et les savoirs, l’appartenance et la coopération.


